La vie de Karina Rozunko est un été sans fin. Parcourir le globe à la recherche de la vague parfaite, qu'elle semble toujours trouver, est sa réalité. Une vie qu'elle a façonnée avec finesse et maîtrise sur un longboard. De retour chez elle en Californie, dans un bus Volkswagen réaménagé, elle adopte le style de vie nomade du surf dont beaucoup de gens rêvent, mais que peu vivent vraiment. Née dans une famille de surfers, Karina a grandi dans l'utopie du surf qu'est San Clemente. Son père l'a d'abord initiée à l'eau, mais c'est son frère, Tanner Rozunko, aujourd'hui surfer professionnel, qui lui a donné le goût de s'épanouir dans ce sport dès son plus jeune âge. Finalement, l'attrait du logging a été plus fort et l'a poussé à se débarrasser de la planche courte pour perfectionner son art dans la sous-culture traditionnelle, autrefois négligée, du surf. Cette décision lui a permis de découvrir une riche communauté de libres-penseurs qui cultivent la relation entre le rider et l'océan avant tout.
Alors que son incroyable mode de vie de surf frappe l'imaginaire de nombreux rêveurs du monde entier, ses prouesses, elles, attirent l'attention de la légende du longboard, Joel Tudor, qui l'invite personnellement à prendre part à la Vans Duct Tape Invitational en 2016. Elle est maintenant un visage connu dans la programmation de l'événement, qui met l'accent sur l'utilisation de planches traditionnelles à une seule dérive, sans accessoires modernes ni interférence. C'est une ode à l'ancien temps, et Karina s'y intègre parfaitement.